Du 10 au 14 octobre: Une délégation d'acheteurs nigérians en Tunisie Le Centre de promotion des exportations (Cepex) organise une mission d'acheteurs nigérians en Tunisie du 10 au 14 octobre courant. Dans le cadre de cette mission, des rencontres B2B entre acheteurs nigérians et entreprises tunisiennes seront programmées le 12 octobre 2022 à la Maison de l'exportateur (siège du Cepex). Au programme également, des visites d'entreprises tunisiennes, et ce, au cours de la journée du 13 octobre 2022, selon le centre. Les secteurs cibles de cette mission sont le textile, l'habillement et la chéchia, les dispositifs et les équipements médicaux, les matériaux de construction, les TIC, l'enseignement supérieur et les énergies renouvelables. « Datacap Foprodex »: Un nouveau service au Cepex A partir du 15 octobre, le Centre de promotion des exportations (Cepex) lancera un nouveau service baptisé « Datacap Foprodex ». Ce dernier vise la digitalisation des dossiers de demande d'obtention des aides de transport des produits agroalimentaires et de l'artisanat. Il permettra également l'insertion des demandes des entreprises éligibles à ces aides octroyées par le Fonds de promotion des exportations (Foprodex) sur le site web du Cepex dans un format plus accessible. Le Cepex a expliqué que cette initiative a pour objectif de mieux gérer les nombreuses demandes de subventions parvenues aux services du Foprodex. Selon le Cepex, « au cours de ces dernières années, le nombre considérable des demandes de subventions parvenues aux services du Foprodex ne permet plus de gérer convenablement ces demandes et d'assurer le paiement des subventions dans les délais escomptés. Ce flux en constante augmentation rend, également, la maîtrise des engagements budgétaires de plus en plus difficile et peut engendrer une perturbation du bon fonctionnement de ce fonds ». OTE — Dispositif national d'aide à la réinsertion: pour les Tunisiens de retour en Tunisie Une antenne à Bizerte L'Office des tunisiens à l'étranger (OTE) a inauguré à Bizerte une nouvelle antenne du dispositif national d'aide à la réinsertion pour les Tunisiens de retour en Tunisie « Tounesna ». L'OTE déploie ce dispositif dans 6 gouvernorats au total, à savoir : Tunis, Sfax, Médenine, Gafsa, Tataouine et Bizerte et bientôt Le Kef, Kairouan et Monastir. Selon Mohamed Mansouri, directeur général de l'OTE, l'objectif de ce dispositif est de faciliter la réinsertion économique et sociale des migrants de retour en Tunisie, en proposant des services adaptés ainsi que des formules d'accompagnement qui s'appuient sur l'intervention coordonnée de la Commission générale de la promotion sociale (Cgps) et de l'Agence nationale pour l'emploi et le travail indépendant (Aneti). Pour la mise en place de ce dispositif, la Tunisie a bénéficié d'un financement de l'Union européenne, à travers le programme de coopération technique «ProGreS Migration Tunisie». L'ambassade du Royaume des Pays-Bas en Tunisie appuie financièrement et techniquement le dispositif à travers le Projet d'Appui au Dispositif « Tounesna » (PAD) avec l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) comme agence de mise en œuvre. Industrie culturelle: Stimuler l'investissement Des représentants le ministère des Affaires culturelles, de l'Agence de promotion et de l'innovation (Apii), du ministère des Finances, de la Société Tunisienne de Garantie (Sotugar) ainsi que de la Cour des Comptes ont pris part au premier rendez-vous régional pour stimuler l'investissement dans le secteur culturel organisé par le ministère des Affaires culturelles. Les avantages financiers et fiscaux de l'investissement dans les industries culturelles et créatives ont été au centre de ce rendez-vous destiné aux gouvernorats du Grand-Tunis, en plus de Bizerte, Zaghouan et Nabeul. Lassaad Saïd, chef du cabinet de la ministre des Affaires culturelles, a souligné que « le thème de cette première conférence régionale pour stimuler l'investissement dans le secteur culturel constitue l'un des grands axes des grandes réformes au ministère ». D'après ses dires, des réformes émanent de la conviction de son département quant à l'importance de ce secteur qui représente un levier de développement global et durable durant les dernières années. « Le secteur culturel est devenu un important moteur de croissance économique », a-t-il précisé. Malgré les opportunités importantes offertes par le secteur des industries culturelles et créatives, leur contribution dans le développement économique ne dépasse pas les 1% du PNB. D'après Lassaâd Saïd, les investisseurs font face à de nombreuses contraintes, notamment la réticence des bailleurs de fonds en particulier les banques à prêter aux startup, en l'absence de garantie de remboursement traditionnelles, la promotion du produit culturel et créatif qui dépend des goûts assez variés du public et son appréciation… Le responsable a, par ailleurs, présenté les grands axes de la politique culturelle de l'Etat tunisien qui consiste à offrir un cadre propice à l'investissement culturel à travers plusieurs mécanismes d'appui. Une infrastructure culturelle adéquate et un cadre législatif développé qui tient compte de la propriété littéraire et artistique et les droits d'auteur sont des priorités pour le secteur.