L'ESZ est encore à la recherche de l'homme providentiel!... La grogne s'intensifie à Zarzis. Les protestations fusent de partout. Les responsables locaux font la sourde oreille. L'ESZ est abandonnée à son sort. Le local du club est toujours fermé. L'ex-président attend avec impatience le transfert de Krir à un club européen et Jouini à un grand club tunisien pour récupérer son argent. C'est la raison pour laquelle la date de l'assemblée a été retardée pour la fin du mois de juillet. La situation actuelle de l'ESZ laisse penser que le club vit sur fond de crise et d'incertitude. Certains supporters ont même fait du porte-à-porte pour approcher des personnes bien connues. Mais la réponse était toujours négative : «Laissez-moi en paix !», «Je ne peux pas !», «Je ne peux me permettre qu'on m'insulte !», «Désolé, je n'ai pas de temps libre»... Le spectre de la dissolution de ce prestigieux club n'épargne pas les discussions. On parle de grandeur et décadence. «Ce qui est arrivé au COT, au SRS et à bien d'autres pourrait également se reproduire à l'ESZ si on ne met pas la main dans la main pour sauver le porte-drapeau du football au Sud-Est», estiment quelques anciens joueurs. En attendant la suite des événements qu'on espère favorables très prochainement, avec le rebondissement providentiel d'une personne armée de patriotisme pour prendre la relève, les fervents supporters de l'ESZ tiennent à ce que la préparation de l'avant-saison démarre le plus vite possible. Le directeur sportif du club, Noureddine Bourguiba, est le mieux placé pour entamer ce travail, suggèrent-ils. Mais qui va lui donner le feu vert et où sont les joueurs ?