Sur la route du Nadhour, la pollution bat son plein. Préserver la nature est un devoir, nous a-t-on appris à l'école. Cet enseignement ne semble pas être parvenu à tout le monde tout particulièrement à Bizerte. En effet, en longeant la route qui mène au Nadhour en passant par El Montazah, El Rif, nous constatons un spectacle désolant qui fait de la peine à voir. Des monticules de déchets de toutes sortes jonchent le bas-côté dans un paysage exceptionnel de beauté. La forêt du Nadhour est agressée de partout. Le résultat est que la pollution enlaidit ce bel endroit qui constitue pour tout promeneur une source inépuisable pour se ressourcer sur le plan moral. L'air y est pur et il y fait «bon vivre» le temps d'une après-midi. En outre, des rastaquouères venus d'on ne sait où bravent les autorités et se permettent, en toute impunité, de bâtir de cette zone appelée à protéger la ville de l'effondrement des montagnes et de la dispersion du sable et à procurer de l'oxygène à une population qui en a fortement besoin au vu de la présence d'industries polluantes dans Bizerte (Stir, Sotulub, Sucres Tunisie, Cimenterie...) Espérons que ce cri du cœur ne sera pas tombé dans l'oreille d'un sourd ! La police environnementale est dans l'obligation d'assumer la responsabilité qui est la sienne avant qu'on n'arrive au point de non-retour. Appliquons tout simplement la loi... nous ne sommes pas naïfs, le mal venant de là. Du courage messieurs les responsables, nous désirons vivre dans un pays de droit. C'est aussi simple que cela.