La multiplication des terrains permettrait aux Cabistes de s'épanouir. Les Cabistes ont joué loin de leurs bases près d'un an et demi pour cause de travaux au stade 15-Octobre. Les responsables bizertins doivent obligatoirement retenir la leçon. Pendant cette longue période, il s'est passé bien des choses. On ne veut plus, à Bizerte, voir l'équipe «jaune et noir» baladée de ville en ville, de terrain en terrain, de public en public avec comme conséquence inattendue l'engendrement d'animosités. Le CAB a plus que jamais besoin d'évoluer chez lui devant ses supporters. Le stade 15-Octobre sera opérationnel dès le début de la saison prochaine. Les joueurs pourront enfin retrouver leurs repères. Malgré ce retour au bercail, l'insfrastructure à Bizerte demeure très insuffisante. Ce qui retient le plus l'attention des Bizertins c'est le très peu de terrains d'entraînement mis à la disposition du club phare de la capitale du Nord. «Il n'y a pas d'avenir pour le CAB sans infrastructure adéquate», martelait, il y a déjà quelques années, un ex-président du club nordiste, M. Mhamed Belhadj. En effet, la formation des jeunes, qui exige des plateaux de football, est la condition préalable au succès de l'équipe cabiste. Il est plus qu'urgent, dans l'état actuel des choses, de réinvestir le centre du Nadhour, abandonné depuis des années maintenant, afin de permettre aux catégories des jeunes de s'entraîner régulièrement et de pouvoir s'épanouir. Le gazon synthétique du stade Ahmed-Bsiri ne peut, à lui seul, satisfaire tout le monde : Stir Zarzouna, sports scolaires, jeunes du CAB et autres... Certains anciens présidents ont même proposé la construction d'un nouveau stade sur la route de Tunis. Là, il y a beaucoup de domaines qui appartiennent à l'Etat surtout du côté d'El Azbi. A Bizerte, on vit à l'étroit. Il s'agit d'effectuer un investissement à long terme...