Les participants à une séance de travail tenue, récemment, au siège du gouvernorat de Monastir, ont proposé la création d'un poste de police à l'hôpital universitaire Fattouma Bourguiba. Ils ont insisté sur la nécessité de renforcer la sécurité dans les hôpitaux notamment dans les services des urgences, après les multiples agressions enregistrées contre ces établissements. La réunion présidée par le premier délégué du gouvernorat, Tarek Baccouche, s'est tenue en présence du directeur régional de la Santé, le directeur général de l'hôpital et des représentants du district de la sûreté nationale, de l'Union régionale du travail et du syndicat de base. Depuis 2011, le personnel médical et paramédical à l'hôpital universitaire Fattouma Bourguiba a subi des agressions à répétition. Des équipements médicaux ont été, également, saccagés à plusieurs reprises. En quatre ans, la direction de l'hôpital a déposé 166 plaintes dont 150 pour agression verbale, physique ou matérielle. Dix-huit procès ont abouti à des peines de prison ainsi qu'à des amendes.