Les membres de Ijaba considèrent que cette décision imposée par le ministère est une atteinte à l'intégrité des enseignants. L'Union des enseignants universitaires et chercheurs tunisiens Ijaba a souligné, hier vendredi, son refus de la décision du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de passer les examens partiels «par la force» estimant qu'il s'agit d'une atteinte à l'intégrité de l'enseignant et une manière de le pousser à émigrer. Dans un communiqué publié hier, Ijaba considère que le ministère de tutelle est responsable de la crise au sein de l'université tunisienne notamment après l'incident survenu jeudi à la faculté des sciences de Monastir où un étudiant a tenté de s'immoler par le feu pour avoir été humilié par le secrétaire général au premier jour des examens partiels, puisque l'administration ne lui a pas permis de passer l'ensemble de ses examens dans des conditions normales. Ijaba considère que la politique de la fuite en avant adoptée par le ministère de tutelle et l'absence de solutions radicales ne font qu'envenimer la situation.