Après un arrêt de ses activités, le Fodep a été réactivé l'année dernière. La Tunisie a commencé, depuis le début des années quatre –vingt-dix, à consolider le dispositif juridique et environnemental déjà mis en place par l'introduction de nouvelles mesures d'incitation et d'encouragement à la dépollution industrielle et à la protection de l'environnement, d'une manière générale. Parmi ces mesures d'incitation, il y a lieu de citer le Fonds de dépollution en tant qu'instrument financier d'aide à la dépollution dans notre pays. Une journée d'information et de sensibilisation sur le Fodep a été organisée récemment à Tunis par l'Agence nationale de protection de l'environnement (Anpe). Les intervenants ont mis en évidence l'importance du Fonds comme instrument financier d'aide à la dépollution, mettant l'accent sur l'importance d'impliquer davantage les parties prenantes (bureaux d'études, industriels, Utica) dans la promotion de ce mécanisme financier. Chargé du Fodep à l'Anpe, M. Mourad Ben Moussa a souligné que « les principaux objectifs assignés au Fonds portent sur le traitement de toutes formes de pollution occasionnées par les activités économiques, la réduction de la pollution à la source par l'incitation à l'utilisation des technologies propres et non polluantes (mesures en amont) et la gestion appropriée des déchets solides». Après un arrêt de ses activités, depuis 2010, faute de fonds disponibles, le Fodep a redémarré au courant de l'année 2018 avec le financement de 17 projets de dépollution hydrique et atmosphérique d'un coût d'investissement global de plus de 19 millions de dinars.