Avec peu de ressources financières, et privés de leur stade, les Cabistes, emmenés par Montassar Louhichi, ont épaté par leur talent et leur détermination. Les résultats ne pouvaient que suivre… Clôturant la troisième marche du podium avec 28 points au compteur, les Cabistes entament la phase retour du championnat comme sérieux prétendants au titre. C'est qu'ils n'accusent que cinq points de retard par rapport au leader espérantiste. Quand on sait aussi que le CAB colle au dauphin sfaxien et qu'il devance au classement une autre grosse cylindrée du championnat, en l'occurrence l'Etoile du Sahel qui pointe à la quatrième place (24 points), on ne peut que tirer son chapeau au club nordiste. Le CAB est un grand club aux moyens financiers trop modestes qui ne vont pas de pair avec sa grandeur. Mais avec le peu de ressources financières dont ils disposaient, et privés du stade 15-Octobre dont les portes étaient fermées tout au long de la phase aller, les Cabistes, emmenés par le jeune et ambitieux entraîneur Montassar Louhichi, ont épaté par leur talent et leur détermination. Une saison exceptionnelle Si le CAB joue aujourd'hui dans la cour des grands, c'est grâce au talent de ses joueurs, certes, mais aussi à l'ambition de son jeune entraîneur, Montassar Louhichi. Le technicien cabiste est en train de faire un excellent travail et cela ne doit pas être facile tous les jours quand on sait que l'équipe errait d'un stade à l'autre pour s'entraîner en cours de semaine et recevoir ses hôtes le weekend. Cela sans compter une situation financière très difficile. Encadrer un joueur qui ne perçoit pas son salaire à temps et le pousser à donner le meilleur de lui-même avec les résultats qu'on sait : voilà en quoi réside tout le mérite de Montassar Louhichi. Chapeau bas !