Démarrage prochain de la première ligne du RFR et lancement des travaux du métro de Sfax au cours de ce semestre. La dernière visite du Chef du gouvernement en France a été l'occasion d'exposer les projets susceptibles d'être à l'origine d'une action commune et de donner une plus grande dynamique à la coopération bilatérale. C'est ainsi qu'on a pu constater que d'importants accords ont pu être conclus dans les domaines économique, scientifique, éducatif et d'infrastructure. Nous avons eu l'occasion de parler dans une récente livraison des rencontres et des réalisations en faveur des étudiants tunisiens en France et de la coopération entre les institutions universitaires dans les deux pays. Le secteur du transport, pour sa part, a bénéficié d'un intérêt tout à fait particulier. En effet, le ministre tunisien du Transport a participé, au cours de cette visite, à un forum qui a traité de la stratégie de notre pays en matière de transport et de logistique. Il existe, justement, une vision globale sur ce plan précis. La Tunisie compte faire du secteur du transport et de la logistique la locomotive de son développement et de l'intégration sociale. Les actions menées jusqu'ici ont pour objectif de doter le pays des moyens à même de lui permettre de répondre aux exigences des citoyens. Car, faut-il le rappeler, il s'agit là d'un droit. Aussi, prévoit-on de faire en sorte que la Tunisie soit considérée, au niveau régional, comme un pôle dans le domaine du commerce et des services. D'ailleurs, le transport public, actuellement, connaît à une restructuration devant lui permettre de se remettre à niveau. Et, c'est justement dans ce contexte que l'on s'attend, cet été, au lancement de la première ligne du Réseau ferroviaire rapide qui reliera la capitale à l'une des zones de la banlieue ouest. De plus, on projette de démarrer les travaux du métro de Sfax au cours du premier semestre de l'année en cours. Concernant l'infrastructure portuaire il serait, toujours, utile de mentionner l'autre grand projet du port en eaux profondes d'Enfidha et celui de Skhira pour les produits pétrochimiques. Ceci sans parler des efforts incessants en vue d'améliorer les prestations dans l'un des ports les plus importants, à savoir celui de Radès. Cette stratégie à moyen et long terme nécessite la mobilisation d'une coopération tous azimuts de nos partenaires. Grâce aux nombreuses incitations, on espère attirer les investisseurs étrangers tout en offrant des possibilités de financement favorables.