Une commission régionale de suivi et d'évaluation sera chargée de tout mettre en œuvre : propreté du milieu, actions antipollution, embellissement des entrées des villes… Tunis s'apprête à accueillir, fin mars prochain, la 30e session du Sommet arabe, à laquelle sont conviés des délégations de haut niveau et des journalistes. D'ici là, il y a beaucoup à faire en termes de préparatifs logistiques déjà engagés dans la capitale et ses environs. «Un évènement d'envergure qui ne survient pas tous les ans», souligne M. Chedly Bouallègue, gouverneur de Tunis, lors d'une séance de travail tenue avant-hier au siège de son département, pour apporter les dernières retouches aux travaux d'aménagement et d'infrastructure requis. Y étaient présents, les présidents des communes périphériques relevant du gouvernorat qui devraient, de leur côté, redoubler d'effort pour atteindre l'objectif tracé. Soit réunir les conditions de réussite de ce sommet. «Chaque municipalité est appelée à y mettre du sien pour assurer aux hôtes de la Tunisie une ambiance d'accueil et d'hospitalité», exhorte-t-il. Ce faisant, une commission régionale de suivi et d'évaluation sera chargée de mettre tout en œuvre. Propreté du milieu, actions antipollution, embellissement des entrées des villes, il y a largement de quoi débloquer des fonds exceptionnels. Et c'est pourquoi il faut, dès maintenant, se préparer à l'évènement, avec un rythme particulièrement soutenu, ainsi lance le gouverneur de Tunis. Pour lui, l'image de la Tunisie, terre d'accueil et destination touristique de choix, compte beaucoup. Sur la même lancée, M. Mokhtar Hammami, ministre des Affaires locales et de l'Environnement, a mis en exergue la tenue d'un tel sommet, qui n'est pas un événement ordinaire. «On a déjà planté des arbres et donné des instructions au contrôle d'hygiène et sanitaire dans les cafés et restaurants de la ville», indique-t-il. Bref, le mot d'ordre est donné pour réussir la manifestation. D'après lui, il s'agira d'un évènement de portée politique, économique, mais aussi touristique par excellence, «surtout que près de 6.000 personnalités sont attendues à Tunis, celle venant de l'Arabie Saoudite pourrait atteindre plus de mille personnes», note-t-il. Outre la propreté qui est l'affaire quotidienne de nos communes, il y a lieu de penser au tourisme et à l'investissement. L'évènementiel a aussi ses retombées sur l'image du pays. C'est que, selon lui, la présence des médias et des invités pourrait donner au tourisme et au climat des affaires un véritable coup d'accélérateur. Et ce n'est pas tout. La Tunisie se prépare à devenir capitale de la culture islamique et celle de la francophonie.