Aux yeux de l'ex-international, l'équipe de Tunisie a livré un bon match contre l'Algérie en dépit de la défaite. La sélection nationale est capable du meilleur, notamment le jeune Firas Chaouat, qu'il faut protéger et non pas fusiller. «Il n'y a pas de véritables changements dans les choix des joueurs convoqués par le nouveau sélectionneur national. Alain Giresse a fait appel aux mêmes. Le nouveau sélectionneur a préservé l'ossature de l'équipe tout en injectant quelques nouveaux éléments à l'instar de Bilel Saïdani. Je crois qu'il est trop tôt pour parler d'un nouveau système de jeu préconisé par Alain Giresse. Par ailleurs, le nouveau sélectionneur national n'a pas cherché à chambarder l'équipe en faisant appel, comme je l'ai dit au départ, aux mêmes joueurs convoqués par ses prédécesseurs. Il a cherché, comme tout technicien qui vient de débarquer, à injecter quelques nouveaux éléments et tenter de nouvelles approches tactiques. Mais sur l'ensemble des deux matches, l'équipe de Tunisie a adopté son style de jeu habituel et il faut encore un peu plus de temps avant de parler de l'empreinte de Giresse. L'équipe de Tunisie a livré une belle prestation lors de ses deux derniers matches, notamment contre l'Algérie en dépit de la défaite. La sélection nationale est capable du meilleur, notamment le jeune Firas Chaouat, qu'il faut protéger et non pas fusiller. Il ne faut pas s'enflammer trop vite comme sont en train de le faire certains critiques vis-à-vis de Firas Chaouat. C'est un jeune attaquant prometteur qui a raté une ou deux occasions mais qui se rattrapera assez vite. Des critiques trop virulentes à son égard pourraient l'anéantir ».