Pour notre interlocuteur, les deux matches disputés ne peuvent pas être une référence... «Notre équipe nationale a disputé deux matches de nature totalement différente ! Le premier contre l'eSwatini que l'on peut considérer comme un match d'entraînement tellement les forces en présence étaient inégales. Nous avons réussi logiquement un score fleuve. Par contre, devant les Algériens, nous avons plié. Nous aurions bien pu gagner ou faire match nul. C'était un derby où tout pouvait arriver puisque les deux équipes se valent. Sur la bonne voie Sur le terrain, les deux sélections se sont bien dépensées et ont livré un grand match. Seulement, on ne peut pas parler de bilan dans pareille situation d'autant que la formation qui a joué était chambardée. Mais il est évident que l'équipe de Tunisie est sur la bonne voie et je pense que le sélectionneur national a déjà constitué son onze rentrant à 70%. Alain Giresse est un grand technicien et c'est à lui et à lui seul que reviendra la décision finale de choisir également les 30% restants. J'ai toujours fait confiance aux entraîneurs étrangers et particulièrement français pour leur professionnalisme. A l'occasion de la prochaine CAN, la Tunisie devra retrouver son rang de Grand d'Afrique».