Dans le domaine hydraulique, la coopération entre la Tunisie et le Japon est dynamique dans la mesure où un projet sera réalisé pour améliorer l'adduction d'eau potable. Le projet d'amélioration de l'adduction d'eau potable des centres urbains qui entre dans le cadre de la coopération tuniso-nipponne vise à répondre aux besoins de l'urbanisation de la Tunisie. Les ressources en eau en Tunisie se font rares malgré les pluies diluviennes qui se sont abattues cette année dans plusieurs régions. Certains barrages ont atteint un taux de remplissage élevé. Or, pour la prochaine période, les ressources hydrauliques seront en totale inadéquation avec l'évolution rapide de la demande. La population urbaine est en hausse de 1,39% par an, atteignant 9,3 millions en 2030, ce qui rend la question de la réhabilitation du système d'approvisionnement en eau potable et son amélioration l'une des questions les plus pressantes. La JICA (l'agence japonaise de coopération) a, dans ce cadre, confirmé son partenariat stratégique avec la sonede en accordant un prêt en 2012 à hauteur de 6,094 millions de yens, l'équivalent d' environ 134 millions de dinars tunisiens, avec un taux d'intérêt ne dépassant pas 0,95% l'an, pour financer le «Projet d'amélioration de l'adduction d'eau potable des centres urbains». Ce projet de grande envergure est caractérisé par l'étendue de l'espace géographique qu'il couvre (32 sous-projets dans 19 gouvernorats), l'importance du montant alloué (plus de 100 millions de dinars tunisiens), la diversité des composantes (génie civil, fournitures de tuyaux, robinetteries, forages…) et l'impact positif direct escompté sur la vie de 2,6 millions de bénéficiaires estimés en 2030.