Histoire d'enterrer l'année qui passe, et tout espoir de paix avec, il incombait de donner le ton, sans sourciller, pour celle qui vient à peine de commencer. 2018 promet d'être en effet une année chaude, très chaude pour les Palestiniens, qui ont pourtant déjà eu leur dose, en matière de souffrance, d'injustice et d'humiliations de toutes sortes de la part de l'entité sioniste, pour qu'il aient en plus à endurer davantage. Mais comme il fallait en rajouter une couche, le parlement israélien vient de trancher en faveur d'une loi, approuvant la condamnation à mort, et son application, pour tout palestinien qui oserait s'en prendre à Israël dans la région, partant du fait que tout Palestinien qui résiste, est forcément coupable de terrorisme et doit être condamné. Ce qui laisse le champ ouvert à tous les dépassements possibles et imaginables. La loi, proposée par la douce colombe d'Israël : Avigdor Liberman, ministre de la Défense, a été approuvée par 52 voix contre 49. Avigdor Liberman comme chacun sait, est surtout connu pour son amour démesuré pour les Palestiniens et pour les Arabes, ainsi que pour son fervent désir d'instaurer la paix dans la région, et pour sa lutte incessante en faveur de l'instauration d'un Etat Palestinien, qui serait voisin d'Israël, avec Jérusalem-est comme capitale. Un peu comme Netanyahou, cette autre douce colombe effarouchée ! C'est d'ailleurs dans cette droite logique des choses que la Knesset vient d'approuver pareillement le même jour, une loi verrouillant toute tentative de dégel de la situation sur ce plan-là, puisqu'il n'est plus question, au cas où la paix serait signée, d'un éventuel retrait israélien de Jérusalem-est, instaurant de facto, dans sa politique du fait accompli, et au final, une impossibilité de paix dans la région...
