Au-revoir à jamais! Maintenant, il faut que Bibi détale aussi. Et tous les faucons, et tous les vautours. Des esprits sensés à la Knesset ? Non ? Pas possible ? Majorité absolue à la bêtise, et à l'injustice institutionnalisée ? Il serait pourtant temps, de s'emparer de la paix comme de l'unique espoir qui reste, de reconfigurer la balance. Qui va se casser la figure à force de se pencher dangereusement, toujours du même côté. Il y a une justice en ce bas monde aussi. Et les plus grands empires, un jour, à force d'avoir trop cru en leur puissance infinie, se sont écroulés comme un château de cartes. Et n'existent plus qu'à travers quelques lignes, tracées sur un livre d'Histoire, sitôt ouvert, sitôt fermé. C'est-à-dire qu'ils ont rejoints la finitude de toutes choses, comme tout ce qui existe ici-bas, et que d'autres empires les ont remplacé, sans que la planète en trouve à y redire, continuant son mouvement sans se lasser. Non, Israël ne peut pas continuer à exister justement, en pratiquant la politique du fait accompli. Elle ne devra sa sauvegarde, et cela, visiblement elle ne l'a pas encore compris, ou admis, qu'à la constitution d'un Etat Palestinien à ses côtés, souverain sur ses terres, et non relégué à une portion congrue, qu'il n'a même plus le droit de revendiquer. Ce serait faire perdurer une injustice, tellement criante, que Moise lui-même, s'il était encore de ce monde, n'aurait pas supporté. Il s'en serait revenu sur ses pas, gifler Libermann d'une main, et de l'autre, « torcher » Netanyahou avec vigueur, avant de l'envoyer d'un coup de pied, valdinguer sur une pente raide, le nez dans un cactus. Venimeux de préférence le cactus. Du coup, qu'il se tire Libermann par la porte, avec l'idée bien arrêtée de revenir par la fenêtre, ou qu'il aille au diable, ce qui serait encore mieux, c'est plutôt une bénédiction, en attendant de voir qui va le remplacer, et s'il aura des ailes d'ange, implantées dans le dos. Car, pour qu'il y ait, enfin, un changement à 180%, dans la politique israélienne envers les Palestiniens, il faudrait qu'il y ait un messie des temps nouveaux, qui soit aux commandes. Et qu'il ait le courage de tout changer…