Pour la poésie, il faudra repasser. Par contre, pour ce qui est du mensonge, gros comme une montagne, de façon à ce qu'il ne soit pas possible de ne pas le voir, à bout de nez qui plus est, c'est une toute autre histoire. Pourquoi lorsqu'un dirigeant d'Ennahdha, s'exprime, ici en l'occurrence, sur la sinistre affaire de l'école coranique de Régueb, la pilule, combien même on lui adjoindrait des litres d'eau, ne passe pas. Pourquoi l'on a du mal à ne pas remarquer, un flagrant délit de fausseté, dans les propos d'un Noureddine Bhiri, qui se veut, ô combien soucieux, et inquiet, de l'incidence de pareils méfaits, sur la sécurité du pays, et qui appelle en ce sens, à plus de vigilance, pour que ça ne se reproduise plus ? Parce que tout simplement, le passif de la « confrérie » d'Ennahdha, pardon : parti « civil », est si chargé qu'il faut s'y employer à plusieurs pour pouvoir en supporter la charge à bout de bras. A moins d'avoir la mémoire qui flanche. Et ce serait faire injure à nos martyrs, que d'oublier tous les crimes qui auront été accomplis, au nom d'une idéologie, rétrograde et obscure, qui forme le socle même de cette confrérie des Frères musulmans, laquelle essaime impunément sous nos douces latitudes. Au point d'avoir enfanté des monstres d'un genre nouveau. Qui auront juste changé de masque. Remonter à la source, voici ce qui ne doit pas échapper aux regards. Jusqu'à qu'à faire tomber tous les masques. Il y a urgence !