A peine commençons-nous à entrevoir un recul du coronavirus, nous voilà, avec l'arrivée de l'été, face aux dangers annuels des insectes nuisibles de la saison chaude : moustiques, mouches et cafards, mais aussi des intoxications alimentaires causées par l'absorption d'aliments avariés et infectés. La préservation de la propreté et de l'hygiène du milieu qui est dévolue principalement aux municipalités devient, ainsi, cet été, doublement impérative. Le ministère de la santé publique et celui des affaires locales et de l'environnement assument également une grande part de responsabilité dans ce domaine. Cependant, comme l'ont constaté certains citoyens, rien de spécial n'a été entrepris de ce côté, jusqu'à présent, de la part des pouvoirs publics. Le sujet n'a même pas été évoqué, que ce soit en ce qui concerne le lancement des campagnes annuelles de propreté menées en pareille période qu'à propos d'autres questions en rapport avec le sujet, comme l'ouverture des plages au grand public. Tant en Tunisie qu'ailleurs, on est davantage intéressé par le reprise des compétitions sportives. Faut-il rappeler que la mouche domestique est particulièrement nuisible par les microbes qu'elle transporte sur ses pattes et sa trompe, tandis que les mouches vertes et bleues pondent sur la viande. Mais le plus grave est qu'une espèce de moustiques (l'anophèle) qui existe dans nos contrées, transmet le paludisme ou malaria comme on disait autrefois. Les médicaments contre la malaria ont été utilisés pour soigner les malades de coronavirus. Les femelles des moustiques ordinaires sont des parasites de l'homme et des animaux. Elles se nourrissent de leur sang en piquant leur peau. L'été dernier, on avait assisté dans nos villes et villages à une véritable invasion de cafards. La chaleur de l'été favorise le pullulement des microbes et par voie de conséquences l'infection des aliments qui deviennent avariés et impropres à la consommation, exposant leurs consommateurs aux intoxications alimentaires. Ceci impose un respect rigoureux des règles de conservation et de conditionnement des aliments chez soi et chez les établissements ouverts au public (pâtisseries, restaurants, pizzérias, et autres). Or, ces derniers ne sont pas très regardants en la matière, à défaut de contrôle administratif régulier.