C'est assez cocasse. Mais ça ne fait pas rire. Le moment est mal choisi, pour diviser les rangs ? Ce n'est pas la peine de se donner tant de mal : divisés, ils le sont déjà, depuis belle lurette. Personne n'irait croire aujourd'hui, qu'un vent nouveau ayant soufflé sur le pays, la présidence de l'ARP et Abir Moussi, fileraient le parfait amour sous la coupole, en faisant front commun contre les adversités, en attendant que passent les nuages. Il y a, évidemment, d'autres priorités. Mais il convient, tout de même, parce que des menaces, à caractère terroriste, dont il ne faut, surtout pas, sous-estimer la gravité, viennent à peser sur la députée ici en l'occurrence, de rappeler, à l'intention de tous ceux qui auraient la mémoire qui flanche, qu'une certaine engeance du diable, qui se targue de vouloir « islamiser » la Tunisie, laquelle aurait basculé dans l'apostasie, rappellerait, à l'honorable président de l'ARP, sa jeunesse. Ou pas ? Il faut donc se montrer magnanimes. Envers cette « belle » jeunesse qui a fait des petits. Lesquels « petits » font profil bas quand le vent n'est pas favorable, et s'affichent avec superbe, lorsqu'ils s'imaginent qu'ils peuvent tenir la « dragée haute », à leurs cibles de prédilection, avec l'intention, bien affichée, de passer à l'acte. Et de frapper. Est-ce qu'il faut attendre qu'ils passent à l'acte, pour comprendre qu'il ne faut jamais leur faire confiance ? Et qu'ils ne changeront pas ? Rached Ghannouchi a changé. Voilà pourquoi il se solidarise avec Abir Moussi. Contre tous ceux qui la menacent aujourd'hui. Il le fait par conviction. Et Parce que c'est un patriote. Qui a retenu les leçons du passé. Et qui, au sein de son parti Ennahdha, n'a de cesse de répéter à qui veut l'entendre, qu'il faut, désormais, séparer le politique du religieux, pour mieux servir le pays. Il faut le croire sur parole. Lui et ses pairs.