Les vols se suivent mais ne ressemblent pas ; entre le vol à l'arrachée et le vol à main armée, il n'y a qu'un pas. Mais il y a aussi les vols aériens qui ont été chez nous les mieux gérés. Ils sont depuis la pandémie suspendus, sauf pour les cas extrêmes. Mais il y des exceptions quand-même qui font que rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, les mauvaises habitudes étant restées ancrées chez certains et se remarquent par leurs attitudes. Contourner la loi par ces gens-là est considéré presque comme un droit. Aussi n'hésitent-ils sur cette base d'avoir quelques faveurs quand bien même cela soit maladroit, pour ne pas dire un abus de droit. Mais quand Ils excipent du droit de visiter la famille, à l'occasion des fêtes, on finit par céder question de ne pas se prendre la tête. Car toutes les excuses sont bonnes pour contourner la loi, le lion devient brusquement un chat, et l'oiseau un rat. C'est bien la politique de la chauve-souris dont parle La Fontaine qui permet de tout faire sans crainte ni peine. Cela se fait du reste très discrètement, et une fois éventé, on invente mille raisons. La vraie raison n'est nullement révélée. Mais, nous on connait la chanson, car il n'y a pas de mystère, c'est l'abus de droit qui est la vraie raison. Le plus fâcheux est que ce sont ceux qui en sont les gardiens qui en usent et en abusent à l'envi, sans s'en faire de soucis. Des soucis pourquoi, pour qui ? pour les citoyens ? Allons bon ! cela ne les intéresse pas du tout, alors que leurs compatriotes sont sortis drôlement affectés par le confinement qui les as empêchés de visiter les leurs, au sein d'un même gouvernorat, voire d'une même circonscription. Pour donner l'exemple, des responsables nous exhortent à garder la maison, et de leur côté, ils prennent des vols pour aller fêter l'Aïd autrement. Seulement pour le retour, il n'y a pas de vol disponible, alors ils continuent à nous gouverner à distance. C'est légitime non ? En tout cas c'est ce qu'ils pensent. Mais ce qu'ils oublient, c'est que la présence sur le terrain est parmi les conditions de la bonne gouvernance. Surtout quand on est membre du gouvernement et qu'on est responsable d'un secteur sensible, bien évidemment. Un travail à distance, pour un tel responsable, n'a pas l'efficacité d'un dialogue avec toutes les parties prenantes autour d'une même table. Mais hélas pour le moment ce qui compte le plus, c'est le dessous de table. A l'insu des citoyens qui, comme la sœur Anne, ne voient toujours rien venir, alors que tout ce qu'ils avaient entre les mains est en train de partir. Finalement le respect de la loi est une question de responsabilité, et Abraham Lincoln avait raison de dire : « Vous ne pouvez échapper à la responsabilité de demain, en vous dérobant à celle d'aujourd'hui ». Est-ce bien saisi ? espérons que oui !