Une chose est sûre. Les Marocains du WAC donnent l'impression d'avoir perdu le sommeil depuis leur échec face à l'Espérance ST, en finale de la Ligue africaine. Ils ne cessent, par tous les moyens, de faire douter de la légitimité de la victoire de l'Espérance ST et par de là l'hégémonie exercée par les « Sang et Or » sur les équipes africaines ces dernières années. A ce propos, l'attaquant du Wydad de Casablanca, Ayoub El Karti, a déclaré au journal marocain « Al Mountakhab », que le but qui lui a été refusé lors de la finale de la ligue des champions, face à l'Espérance ST, est historique puisqu'il va bouleverser le football africain. Des allégations qui ne mèneront nulle part, sauf pour apaiser un tant soit peu la frustration ressentie par les tifosis du Wydad : « A Radès, nous avons été égorgés mais notre tête n'a pas été coupée. Mon but a empêché le club tunisien de fêter son titre depuis un an ». El Karti a précisé que c'est le coach, Faouzi Benzarti, qui a poussé ses joueurs à contester la décision de l'arbitre : « Cela prouve que nous ne savions pas que le VAR ne fonctionnait pas ». Ajoutant que la présence des joueurs sur la pelouse du stade de Radès est une preuve qu'ils ne se sont pas retirés. El Karti a, ensuite, estimé que, sur l'ensemble des deux matchs, son équipe était meilleure que l'Espérance et qu'elle méritait le titre de champion d'Afrique et par voie de conséquences sa participation au mondial des clubs. A titre de rappel, la finale en question a été interrompue par l'arbitre qui a mis fin à la rencontre après plus d'une heure d'attente. et l'Espérance de Tunis a été déclarée championne d'Afrique. Dans son rapport, le commissaire du match avait précisé que les coéquipiers d'El Karti avaient « refusé de reprendre le jeu ». Le comité exécutif de la CAF a décidé, une semaine plus tard, de faire rejouer la rencontre. Saisi par l'EspérancesST, le TAS avait annulé la décision. La commission de discipline a, ensuite, confirmé la victoire du représentant tunisien et le retrait du WAC. Tout comme la commission d'appel de la CAF. Les Marocains ont, à chaque fois, changé de version. Au début, ils ont avoué qu'ils ont refusé de jouer sans le retour au VAR. Ensuite, ils ont estimé que l'insécurité était la cause de l'arrêt du jeu pour ensuite prétendre qu'ils ne se sont pas retirés !! A notre humble avis, cette affaire n'aurait pas du prendre cette ampleur si la CAF s'était montrée intransigeante avec les réglements . Allez le faire savoir au patron de l'instance africaine, un certain Ahmad Ahmad.