p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"LE TEMPS – Zied DABBAR p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Ils sont 9 blocs parlementaires sous la coupole de Bardo. A l'Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), les alliances entre ces blocs sont tellement mitigées. A moins de 9 mois de son installation, l'ARP a débattu autant de projet de lois présentées d'ailleurs tout au long du dernier quinquennat. Aucune initiative législative n'est débattue en commission ou même en plénière à l'exception de celle présentée par la coalition Al Karama. Une initiative -soutenue miraculeusement par Rached Ghannouchi, Président de l'ARP- qui concerne l'amendement du décret-loi 116 sur l'audio-visuel en Tunisie. Au Bardo, les débats sont de plus en plus tendus. Ils connaissent même un acharnement entre députés quand il s'agit des motions. C'est toute une guerre engagée entre deux composantes principale. A droite, il s'agit (la gauche étant quasiment absente), la coalition Al Karama, soutenue par Ennahdha contre le Parti Destourien Libre (PDL), présidée par Abir Moussi. Le PDL attaque les islamistes en proposant une motion relative à la Libye. Ennahdha, à travers la coalition Al Karama, réagit avec une motion relative aux crimes de la colonisation commis par la France. Ces deux motions, font normalement l'unanimité au sein de l'échiquier politique à l'ARP. Les partis politiques y compris Ennahdha, refusent toute ingérence étrangère en Libye. Idem pour les crimes commis par la France tout au long de 75 ans de colonisation de la Tunisie. Paradoxalement, ces deux motions sont rejetées, après un long débat acharné entre les députés de droite (les islamistes et les figures de l'ancien parti au pouvoir, le RCD en l'occurrence). La guerre des motions semble continuer. Attaque et contre-attaque Abir Moussi, évoque une motion pour classer l'organisation des « frères musulmans », comme organisation terroriste. Ennahdha et ses alliés réagissent encore. La coalition Al Karama, évoque un nouvel amendement relatif au décret-loi portant organisation des partis politiques. Ladite coalition, veut interdire la glorification de l'ancien régime et veut interdire ce qu'elle considère comme insulte envers la Révolution. Que veut-on par cette initiative ? Quoi qu'il en soit, l'ARP demeure en otage des tractations d'une politique politicienne, entre deux composantes politiques qui se déclarent ennemis. Entretemps, les commissions de l'ARP continuent les négociations autour de son règlement interne, le projet de loi relatif à la protection des forces armées et les amendements du décret-loi 116. Les tractations autour de la Cour Constitutionnelle se poursuivent. Par ailleurs, autant de projet de lois, déjà présentés tout au long du dernier quinquennat demeurent dans les tiroirs des bureaux de l'ARP. Le projet de loi relatif à la liberté d'expression demeure négligé. Le bureau de l'ARP, préfère négocier la prostitution en public et l'annexion de nouvel hôpital de Sfax à l'administration de l'hôpital militaire. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"