Ce poème écrit par notre confrère Lotfi ben Khalifa, suite au décès de sa sœur Taouhida paix à son âme et qu'elle repose en paix... Le Temps par : Lotfi BEN KHALIFA Ta vie est brisée, la mienne aussi Tu es partie trop tôt, Taouhida, ma petite sœur En l'espace d'un temps fugace La mort maudite nous a séparés et je sais Que tu ne l'aurais jamais choisie Tu réalisais quelque peu tes rêves chargée d'espoir et de confiance Et aussi vite que les années passaient tu avais toujours Quelque chose à entamer ou à finir Comme si tu savais que la vie est trop courte et qu'elle Ne t'avait pas donné assez de temps Pour la vivre intensément, autrement que dans un quotidien morose Que tu n'arrêtais pas de refuser et de vouloir changer Quitte à s'en débarrasser, à tout prix La vie ne t'avait pas choyée pourtant Tu portais en toi tant d'espoir et de rêves Qui, aujourd'hui, sont anéantis et partis avec toi Taouhida, avec un prénom rarissime tu te distinguais Auprès de ta famille, tes voisins et tes rares amis Par ta gentillesse et ta courtoisie et tu n'es pas seulement Un lot de moult souvenirs ineffaçables Tu as pu réaliser quelques exploits contre vents et marées Mais tu avais tant et tant de choses à entamer Ta vie s'est arrêtée à notre grand malheur Pourquoi mourir en été ? La soi-disant saison des vacances ! « C'est dur de mourir au printemps » disait Brel, mais Tu avais fait « mieux » en s'en allant en plein été Que t'importe si cette mort soit en cette saison car Tu ne reviendras pas, tu ne reviendras plus Tu es allée voir, peut-être, l'autre côté de la vie, la mort, pardi ! Qui en fait partie ! Ton âme voltige parmi nous Et bien que ton corps repose au Jellaz Tu es un ange qui traverse librement l'univers