Le travail en plein été est des plus ardus, on en convient. Les matinées se suivent et se ressemblent dans un interminable et « formidable » ballet de sueur et de chaleur qui n'encourage point à travailler et qui élimine chez toutes les âmes la force même de s'y adonner. Mais quand il s'agit d'une saison des plus insupportables, cela rime avec le plus dur des supplices. Car il s'agit d'un sirocco, voire d'un vent saharien qui se réveille tôt et qui règne en maître absolu le matin, l'après-midi et jusqu'au soir, s'il le faut ! Rendant la vie invivable. Mais une question se pose : comment les gens arrivent-ils à supporter cette chaleur torride ? N'accordant aucun intérêt à ce détail pourtant d'importance. Ils risquent fort d'attraper la « crève » ! Et avec le port du masque anti virus Corona (disent-ils), le couvre-chef, voire le chapeau ou la casquette deviennent indispensables pour se couvrir des effets néfastes d'un soleil ardent. Bien partis pour affronter la chaleur, ils la vivent en live et subissent tous ses maux contre leur volonté. Faut-il alors et d'un autre côté se résigner à accepter l'inacceptable et à vivre tel un masochiste qui veut toujours se faire du mal et en plus clair, en se baignant dans un véritable bain de chaleur et de sueur dans la rue ou au boulot. Un mode exceptionnel qu'on vit et qu'on revit chaque été. Faut-il alors aller à la plage pour se rafraîchir et bronzer à fond ? Mais il est beaucoup de gens qui sont contraints de se faire un bronzage de caillasse, le « Kayess » (la chaussée) en dialecte tunisien, c'est à dire un bronzage sec pris sur la route, au gré du soleil qui tape loin d'une belle plage.