p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";" Le Temps - Salah BEN HAMADI p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"En dépit des bouleversements apocalyptiques enregistrés partout dans le monde depuis une dizaine de mois, et peut être pour cette raison, beaucoup de gens ordinaires chez nous et ailleurs continuent de croire et de penser que coronavirus est une invention et une histoire fabriquée de toutes pièces pour des raisons commerciales et politiques entre autres, sous couvert de science. Un scepticisme qui ferait juger les gens qui l'affichent, de personnes incultes et arriérées. Un citoyen qui partage cette thèse nous a rapporté qu'il avait refusé un jour de se soumettre à un acte médical pour un diagnostic parce qu'il n'y voyait pas d'utilité pour son cas, et alors le médecin lui dit : comment tu ne crois pas à la science ! Une femme d'un certain âge, souffrant d'une forme aigue d'allergie respiratoire depuis sa jeunesse, a rapporté, de son côté, qu'en réponse à une remarque qu'elle avait faite à son médecin traitant à propos de la longueur de la durée du traitement, il lui avait rétorqué que les firmes pharmaceutiques en ont décidé ainsi, car si elles le veulent, elles peuvent fabriquer un médicament qui abaisse énormément cette durée. A cet égard, un spécialiste a insisté sur la nécessité de faire la part entre les choses. Cette attitude sceptique, d'origine populaire, face à coronavirus, a-t-il noté, n'a rien à voir avec les querelles et les polémiques entre spécialistes et grands pays concernant la fabrication du nouveau virus responsable de la pandémie dans les laboratoires à partir de la manipulation voulue ou fortuite d'anciens virus de la même famille connus et répertoriés depuis longtemps (2001 et 2003). Un prix Nobel français de médecine en avait suscité une en soutenant que le nouveau coronavirus est une fabrication humaine en laboratoire à partir d'un ancien coronavirus auquel il a été ajouté une séquence du virus du SIDA. Selon le même spécialiste, cette incrédulité populaire reflète la défiance populaire devenue un réflexe à l'égard de tout ce qui émane des pouvoirs publics et des autorités à tous les plans, y compris les autorités scientifiques. La pandémie a contribué à l'accroître et à la fonder davantage. Si le nouveau coronavirus est un fait réel, a-t-il dit, l'instrumentalisation, la démagogie, la publicité fallacieuse, la tromperie, la fraude, la manipulation de l'opinion publique sont aussi des faits réels dont les peuples paient quotidiennement les frais. Rupture Ainsi, selon notre interlocuteur, il y a partout une rupture entre les masses populaires et les pouvoirs publics et officiels à divers niveaux, dont le pouvoir scientifique en liaison avec le pouvoir économique, à travers les laboratoires de recherche scientifique et les firmes pharmaceutiques. Dans les pays hautement industrialisés, les laboratoires scientifiques dans les domaines de pointe qui sont privés pour la plupart vivent des commandes des entreprises économiques et des Etats, de sorte que les commandes déterminent souvent le but et le sujet de la recherche scientifique. La Science travaille théoriquement et pratiquement au service de ces commanditaires. Dans cette situation, a-t-il affirmé, tout est possible, et la vox populi ou voie du peuple est celle des dieux disent les anciens. Nous disons pour notre part qu'elle est celle de la vérité. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"