p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps - Salah BEN HAMADI p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Au mois de mars dernier, en pleine montée de coronavirus, des sites électroniques tunisiens et autres se sont fait l'écho d'articles publiés par des médias américains sur la vision pionnière du prophète Mohamed de l'Islam, au sujet de la lutte et de la prévention des épidémies comme celle de la peste qui sévissait alors partout. Ces médias américains ont, entre autres, mis l'accent sur son précepte conseillant, en cas d'éclatement de la peste dans un endroit, de ne pas y aller quand on n'y réside pas et de ne pas le quitter quand on y réside. Au moment où les Tunisiens, fervents croyants et autres peuples arabes et islamiques, pieusement attachés à la personne du Prophète Mohamed, s'apprêtent, à célébrer ce 29 octobre, son saint anniversaire, Le Mouled, un effort supplémentaire devrait être consenti, sur le plan scientifique, pour montrer l'apport inestimable de l'enseignement du Prophète Mohamed de l'Islam en faveur de l'avancement et du progrès matériel et moral de l'humanité. Des manifestations scientifiques sont généralement programmées, à cette occasion, comme la conférence scientifique organisée annuellement à la ville de Kairouan par notre ministère des Affaires religieuses, mais elles restent axées sur des questions trop religieuses. Ainsi, cette année, une conférence panislamique virtuelle (via l'Internet) sera organisée à Fès, au Maroc, à cette occasion, cependant, son thème porte sur un sujet très classique, la famille du Prophète, Ahl el Bayet. On devrait diversifier les thèmes, en fonction du contexte, et il faut avouer que sur ce point, le contexte actuel est très riche. Beaucoup se rappellent, à cet égard, le large écho suscité, au mois de mai dernier, par la capture, en Algérie, d'un certain oiseau classé comme appartenant à l'espèce « fabuleuse » des oiseaux destructeurs signalés sous le nom «ababils » dans le Coran, et qui s'est avéré être une espèce rare de martinet noir, un voilier vivant généralement dans les airs et les hauteurs. Nous avons compté plus de 50 commentaires de la part de citoyens de divers pays sur cette question dans un seul site électronique, ce qui montre l'intérêt que les gens portent à la diversification des sujets d'études. En effet, le prophète Mohamed naquit justement en l'année 570 de l'ère grégorienne, marquée par la destruction d'une armée abyssinienne ou éthiopienne venue du Yémen, alors sous occupation éthiopienne, au Sud de l'Arabie, pour démolir, au nom du christianisme, le sanctuaire sacré de la Kaaba, dans la ville arabe de la Mecque au Centre de l'Arabie. Mais, selon le Coran, Dieu envoya des nuées d'oiseaux « ababils » qui décimèrent l'armée abyssinienne en lançant sur elle des pierres tranchantes. Cette attaque volatile provoqua une épidémie de variole qui ravagea l'armée éthiopienne. Selon les historiens arabes, son chef nommé Abraha, rentra au Yémen, complètement mutilé, et ses bras s'étaient détachés de son corps. Logique En rapportant l'histoire du martinet noir capturé en Algérie, l'agence de presse coranique avait reproduit dans son article, ce que l'encyclopédie libre électronique Wikipédia, avait écrit à propos des oiseaux « ababils » signalés dans le Coran, et où il est dit que l'expédition contre le sanctuaire de la Kaaba fut l'œuvre d'une armée « himyérienne » et eut lieu en 552 de l'ère grégorienne, alors qu'il s'agit d'une armée abyssinienne ou éthiopienne et que l'évènement eut lieu en 570 de l'ère grégorienne. En 610, année de la révélation coranique, le Prophète Mohamed avait exactement 40 ans. Il en va également des oiseaux « ababils » qui attaquèrent l'armée abyssinienne et de la question de savoir à quoi ils correspondent exactement. Or, beaucoup, chez nous et ailleurs, estiment qu'il s'agit d'oiseaux mythiques n'ayant aucune existence réelle, ce qui peut entacher la véracité de l'ensemble du Coran. Toutefois, abstraction faite de la nature exacte de ces oiseaux « ababils », les anciens savants et auteurs arabes qui sont des musulmans, mais sont loin d'être des crédules et des naïfs, ont avancé un argument de poids, de caractère logique, pour démontrer que ces oiseaux étaient réels et correspondaient à quelque chose de concret et de réel. Les versets coraniques relatifs aux oiseaux « ababils », disent-ils, ont été révélés au Prophète Mohamed, 50 ans après l'expédition abyssinienne. Or, ajoutent-ils, il y avait alors parmi les arabes mécréants, des gens qui avaient assisté à l'expédition abyssinienne et étaient encore vivants lors de la révélation des versets coraniques signalés. Si, donc, ces oiseaux ne correspondaient à rien de réel, ces mécréants auraient trouvé là un argument de poids pour démentir le Prophète Mohamed, ce qui n'arriva pas, de l'avis de tous les historiens arabes sans exception. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"