p class="p1" style="text-align: right; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Par Faouzi SNOUSSI Chaque jour nous apporte son lot de mauvaises nouvelles. Celles du weekend font dresser les cheveux sur la tête, du fait qu'elles sont des plus ahurissantes et des plus alarmantes. Le pourrissement est endémique. Il faudra plus que cet espace pour parler de ces pénibles nouvelles qu'on nous a déversé, entre samedi et dimanche, avec pour couronnement un ministre fraichement débarqué qui est évincé et mis derrière les barreaux, dans l'affaire des déchets italiens, des casseurs en action à Tozeur, avec un harcèlement systématique des forces sécuritaires. Et à cela s'ajoute un crime terroriste ignoble du côté de mont Salloum où les extrémistes sont, encore, aux aguets pour profiter de toute baisse d'attention. Même aux jours les plus sombres des dictatures, on n'a pas vu pire. Il n'est plus possible de cerner les maux qui ont atteint le pays : terrorisme, corruption, malversations, règlements de comptes qui se transforme en affaires d'Etat, contrebande, casseurs en action, hors-la-loi, même, dans tous les domaines d'activités. Tous les ingrédients y sont, pour faire de la Tunisie le pays de tous les malheurs. Le pays est, certes, à la dérive, mais personne ne s'attendait à pareil naufrage et les festivités qui devaient être organisées, pour célébrer le dixième anniversaire de la Révolution risquent de tourner au deuil. Tout le mal vient de cette Assemblée des représentants du peuple (ARP) où siègent des ennemis de la patrie, des repris de justice qui se cachent derrière une immunité parlementaire dont ils ne sont pas digne et cette ambiance néfaste remplie d'agressivité, de violences morales et physiques et des députés qui ne répondent pas à l'appel, pour les grands projets qui concernent le quotidien des citoyens. Les dossiers s'accumulent et les solutions paraissent impossibles, surtout que les gens qui avaient placé leurs espoirs en le président de la République n'ont trouvé, jusqu'à maintenant, que des menaces en l'air de Kaïs Saïed, alors qu'on attend des actes, pour mettre fin aux dérives. Le pays est dans le gouffre et on peut continuer à creuser. Pour le reste, ne vous en faites pas, parce qu'il aura d'autres malfrats et de mécontents qui vont vous aider à porter le cercueil d'un pays moribond qui résiste, toujours, malgré les coups de boutoir qui lui sont aissainés par les forces du mal. Mais, ne vous en faites pas trop, parce qu'il restera, encore, des hommes et des femmes, surtout, imbus de patriotisme, d'honnêteté et de civisme, pour le sortir de ce gouffre.