Après avoir démis Maher Sdiri de ses fonctions, Jalel Gharbi le président en exercice des béjaois vient à son tour d'annoncer son départ pour des raisons de santé mais avec une condition cependant. Son vice-président Saïdi et le porte parole Karim Hasnaoui « proches « de lui prendront les commandes le temps que l'on parvienne à lui restituer son argent. Une fois cette clause réglée, place alors à l'AG élective. Et comme personne n'est chaud pour l'heure à Béja pour hériter et éponger une aussi lourde ardoise, l'issue est des plus prévisibles à la gouvernance du club pour ne pas dire plus, à moins que la rue n'entre dans la danse et n'exige de force la tenue d'une AG élective pour sauver les meubles ou ce qu'il en reste… Une catastrophe annoncée Avancer que la situation catastrophique où se débattent les béjaois est une surprise inattendue rime avec le subterfuge grotesque tellement cette issue était prévisible depuis l'inter-saison déjà. Notre journal a été le premier à tirer la sonnette d'alarme durant l'été mettant en garde les responsables toutes fonctions confondues surtout sur les risques très graves de méchantes blessures encourues par les joueurs en compétition officielle suite à une préparation des plus bancales. Cumul de défaillances L'argent étant le nerf de tout projet, ce dernier a terriblement manqué à Béja. D'où un exode massif des joueurs cadres vers d'autres écuries. Ce faisant, le président Jalel Gharbi claironna à la ronde que les cigognes feraient confiance aux jeunes du cru à l'avenir et aux compétences certaines. Mais par la suite il fit machine arrière et appela à la rescousse des « vétérans » aspirant au repos du guerrier. Et même dans ces conditions, le groupe brilla par sa nonchalance au travail avec de très rares séances d'entrainement histoire de marquer la présence sans plus. Deux petits matches amicaux avec le troisième contre l'ASM à la Marsa boycotté par les joueurs pour les mêmes raisons financières. Fatalement, les résultats ne suivirent point avec quatre revers de rang. Maher Sdiri fut démis de ses fonctions avec Hafedh Guitouni et Hmaied Habachi (entraineur des espoirs) en remplacement en attendant l'arrivée fort aléatoire (?) de Rachid Belhout. Vivement le mercato et …l'argent Avouons que dans l'état actuel des choses, le chemin est sans issue et même le meilleur des entraineurs ne pourrait changer grand-chose dans l'affaire. Il faudrait attendre le mercato avec des recrutements de valeur et ciblés. Profiter de la trêve pour préparer sur des bases scientifiques les troupes. Mais pareilles approches ne seraient possibles et réalisables qu'avec de l'argent, beaucoup d'argent. Les béjaois toutes tendances confondues digneraient-ils mettre la main dans la poche pour contribuer à sauver leurs couleurs du purgatoire ? Voilà au fait la véritable clé de voûte du problème et il n'appartient qu'à eux et à eux seuls de le résoudre, tout le reste n'est que littérature !