La Conférence internationale de Palerme en Italie sur la Libye qui a débuté lundi est en proie à des difficultés en raison du boycott du maréchal Khalifa Hafter bien qu'ils soit présent sur place. Destinée à relancer la recherche d'une solution à la crise en Libye, la Conférence de Palerme à laquelle prennent part 30 pays en plus des pays du voisinage et et de 10 présidents et chefs de gouvernement, risque d'être un échec. Homme fort de l'Est de la Libye, Hafter demeure incontournable pour toute solution. Mais au regard de l'urgence d'une solution en Libye à laquelle s'attelle les pays européens et occidentaux en général, Hafter court le risque de se retrouver isolé. La communauté internationales est déterminée à mettre fin au conflit en Libye qui menace la sécurité des pays de la régions et contribue à l'instabilité du monde dans le contexte de la montée de la menace terroriste et de la prolifération des armes dans ce pays.