La Tunisie s'est attiré les foudres de l'Ethiopie, dans sa gestion hasardeuse du dossier du différend qui oppose cette dernière à ses voisins, dont l'Egypte, en rapport avec le barrage Ennahdha que l'Ethiopie a érigé sur le Nil, mettant en péril, la sécurité hydrique de ces pays. Selon les observateurs, la diplomatie tunisienne a foiré sa gestion de ce dossier, notamment, en sa qualité de membre du conseil de sécurité, en prenant, ouvertement, parti avec l'Egypte. Les connaisseurs en affaires diplomatiques appréhendent que cette gestion cause la rupture des relations entre les deux pays. L'alignement de la Tunisie derrière l'Egypte a poussé la Tunisie à sacrifier ses intérêts vitaux, notamment avec l'Ethiopie, puissance montante en flèche, sur le plan économique et politique, et qui a, désormais son poids, et attire l'intérêt des grandes puissances mondiales, dont, justement, les amis de l'Egypte comme l'Arabie Saoudite et les Emirats, qui en ont fait une cible de choix pour leurs investissements. Sans oublier que l'Ethiopie héberge l'organisation de l'union africaine et contrôle largement ses politiques. La Tunisie n'aurait-elle pas mieux fait de jouer un rôle de médiation positive, dans cette affaire, comme l'avait fait l'Afrique du Sud ? Surtout que l'Ethiopie nie avoir le moindre regard sur la part de l'Egypte des eaux du Nil, et que le désaccord tournait autour du moment du remplissage du barrage, pour permettre la production d'électricité au bénéfice de quatre pays de l'est africain. Or, la diplomatie tunisienne semble être dans l'ignorance totale de ces détails, ce qui laisse croire qu'elle n'a pas fait appel à l'avis de ses experts diplomatiques. Et de s'être positionner ainsi dans ce conflit arabo-africain, risque de coûter cher à la Tunisie, concernant sa position sur le continent africain. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!