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Tunisie – Il est temps de se rendre au chevet des établissements hôteliers pour favoriser la reprise !
Publié dans Tunisie Numérique le 02 - 11 - 2021

Le tourisme est le secteur qui a, le plus, été lésé des suites de la révolution de 2011.
Le secteur n'a, depuis 2011, cessé d'encaisser coup sur coup, comme dans un acharnement du sort, jusqu'au point où toutes les unités hôtelières s'en sont trouvées ruinées.
Cela commença par la révolution, elle-même, qui, autant elle a suscité un enthousiasme certain chez les tunisiens et chez leurs amis étrangers, autant elle a suscité une certaine frilosité des touristes, qui ont zappé la destination Tunisie, en attendant d'y voir plus clair. Par la suite, çà a été l'arrivée des islamistes au pouvoir, qui a fini de décourager les plus téméraires des touristes qui préféraient attendre de voir ce que la Calife et ses lieutenants allaient faire de ce beau petit pays. Et, justement, l'histoire leur a donné, en quelque sorte, raison, quand les attentats terroristes ont commencé à secouer les institutions touristiques et à viser les hôtes de la Tunisie. Et après une relative et éphémère reprise, ce fut la faillite du groupe Thomas Cook qui a annoncé la rechute. Rechute confirmée et creusée par la maudite épidémie de covid.
Au total, dix ans de vaches maigres, qui ont fini par laminer les réserves et la résistance des meilleures unités hôtelières, poussant la quasi-totalité à fermer et à congédier leur personnel.
Depuis, et suite à cette cascade de malheurs, les hôtels se sont scindés en deux catégories. Une première catégorie, celle des hôtels qui ont carrément fermé boutique et ont été laissés à l'abandon. Et qui, dix ans après, sont dans un état de délabrement, aussi bien sur le plan de l'infrastructure, que sur celui des finances et des dettes envers les caisses et autres créancier. Et la deuxième catégorie étant celle des hôtels qui ont su se maintenir, tant bien que mal, et qui ont, pour survivre, du casser les prix et réduire la vapeur au minimum, juste pour avoir un semblant de rentrée d'argent, pour pouvoir faire face aux menues dépenses.
Or, de nos jours, et pour favoriser une reprise du secteur qui s'annonce laborieuse, il serait judicieux de changer d'approche pour ce secteur sinistré. Et comme dans tous les pays du monde, il serait, peut-être, temps de penser qualité, plutôt que quantité.
Le secteur nécessite, en effet, une bonne prise en main, énergique et sélective. Le pays ne pouvant pas mobiliser une trop grande trésorerie pour remettre à flot toutes les unités. Le bon sens et l'urgence veulent que les unités délabrées et incapables de dispenser des services de niveau, devraient pouvoir continuer leur hibernation, le temps de s'offrir une remise à niveau et une rénovation, pour pouvoir repartir de bon pied. Alors que les unités qui ont pu s'accrocher au prix de beaucoup d'efforts, durant ces dix ans, devraient pouvoir être récompensées en bénéficiant de soutien, notamment financier ou fiscal, de la part de l'Etat, pour pouvoir les aider à redémarrer sous les meilleurs auspices afin qu'elles puissent régénérer des richesses et favoriser les rentrées de devises. Or, ces établissements étant saignés à blanc, il serait inconcevable pour eux, de pouvoir contracter des crédits à des taux trop élevés. Il serait, judicieux de leur permettre un financement à des taux préférentiels, comme c'est le cas des unités agricoles.
C'est, seulement, avec cette approche que nous pourrions espérer faire redémarrer le tourisme à un niveau compétitif, afin de lui rendre son statut de générateur de richesses. Car il ne suffirait pas de rouvrir des unités hôtelières bancales qui ne sauraient proposer des services à la hauteur des attentes des clients, et de la concurrence. Sinon, çà serait le coup de grâce définitif pour le tourisme en Tunisie !
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