Décidément, les islamistes d'Ennahdha n'ont qu'une idée dans la tête. Et quand ils en ont une, ils ne lâchent plus rien pour y arriver. Le tunisien a beau leur dire qu'il ne veut plus d'eux, qu'il leur en veut, qu'il en est dégoûté... Rien à faire, ils ne cherchent qu'à s'incruster et à revenir sur la scène, par tous les moyens, et surtout, par les moyens détournés, puisque les moyens directs n'ont pas marché. Depuis le 25 juillet dernier, les nahdhaouis, et après avoir tenté d'y aller au culot, quand Ghannouchi a voulu forcer l'entrée de l'ARP, et qu'il a été, royalement, refoulé par un soldat de la patrie, ne cessent de chercher les moyens détournés pour revenir à la charge et reprendre les rênes du pouvoir. On dirait qu'ils ne sont pas suffisamment rassasiés, et qu'ils veulent se remplir, encore, un peu plus les poches. Ils ont essayé l'intimidation, en faisant appel à leurs alliés de l'étranger. Mais ils ont vite déchanté quand Saïed leur a fait savoir qu'il n'était du toit impressionné par leurs « amis » et qu'il n'est pas du genre à se laisser intimider. Par la suite, ils ont essayé de mobiliser les tunisiens, mais ils ont du se rendre à l'évidence qu'ils n'ont plus la côte auprès d'eux. Ils se sont retournés vers leurs partisans, mais, c'était pareil, ils n'ont pas pu mobiliser grand monde, et ils ont compris que le simple nom de leur formation et de leur doctrine sont détestés par les tunisiens, y compris par leurs ex-partisans. Ils ont compris ceci, à leur détriment. C'est pourquoi, ils se sont empressés de changer de nom et de vitrine. Ils sont, actuellement, en train de préparer un autre parti avec, soi-disant, les nahdhaouis qui sont opposés à Ghannouchi. Mais là aussi, ils ont compris qu'ils vont droit à l'échec, puisque le tunisien n'est plus dupe, et il a saisi qu'il s'agissait de la même formation, sous un nouvel intitulé. Leur dernière trouvaille c'est de chercher par tous les moyens à prendre part à un possible dialogue nationale, dont l'idée semble mûrir petit à petit. Mais comme ils en ont été bannis, ils tentent d'y participer sous une nouvelle casquette. Ainsi, le nahdhaoui, maire de Raoued, qu'ils avaient réussi à placer comme président du groupement des maires de Tunisie, est monté au créneau, en appelant à un dialogue national en rapport avec le rôle et l'avenir des municipalités, en Tunisie, il en est même arrivé à menacer les tunisiens que s'il n'y a pas ce dialogue et si les municipalités sont abandonnées à leur sort, c'est l'Etat en entier qui va disparaître. Or, tout le monde sait que les nahdhaouis contrôlent un grand nombre de conseils municipaux. Donc, ce dialogue auquel il appelle, consisterait en un dialogue entre Saïed et Ennahdha. Et, en plus, le sujet de ce dialogue est très grave. Car de parler des municipalités et de la décentralisation, consisterait à traiter directement, le sujet de prédilection de Kaïs Saïed, qui est celui du système de gouvernance locorégionale, ou de pyramide inversée du pouvoir, qu'il prône. Il faut reconnaitre qu'ils sont tenaces et qu'ils ne désarment jamais. Mais, il faut savoir, aussi, que Kaïs Saïed n'est pas dupe, et qu'il sait, très bien où ils veulent en venir ! Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
