Entre l'engagement d'exterminer les moustiques, d'améliorer l'infrastructure ou de faire une promotion générale de la région on aurait entendu toutes les promesses électorales. Seul souci, ces promesses feraient une excellente campagne électorale municipale et non législative. Et cette confusion entre différents pouvoirs n'en est pas à son premier exemple. Il y a eu quelques candidats aux présidentielles qui promettaient un meilleur pouvoir d'achat et de meilleures conditions de vie, alors qu'on leur rappelait pertinemment qu'ils n'auraient pas assez de prérogatives pour réaliser cela. Une grande part de nos futurs députés oublie qu'elle part pour se munir du plus grand pouvoir dans la république tunisienne. Ce sont les parlementaires qui réforment la loi, qui décident du son budget et veillent sur la prestation du gouvernement. Ce que nous consignons dans cette campagne des élections législatives, déjà éclipsée par les présidentielles, c'est que les sujets partent dans tous les sens et divergent grandement des sujets les plus importants. Un électeur lambda déjà fatiguée par un premier vote où le choix était éparpillé, va reconnaitre la même peine à choisir. On lui soumet déjà trop de listes mais si on plus les programmes proposés en sont ridicules, il n'est pas sorti d'affaire.