Le président du syndicat des journalistes, Neji Bghouri a déclaré aujourd'hui jeudi 17 octobre, qu'il faut s'attendre à voir la Tunisie régresser dans les prochains classements dans le domaine de la liberté de presse. Bghouri a expliqué que parmi les indicateurs de la liberté de presse et d'expression, il y a le fait de fournir un environnement législatif et juridique conciliant et une ambiance politique commode. Il a assuré que les agressions des journalistes et les menaces de mort qu'ils reçoivent ne forment pas un environnement sain de travail et ne peut que desservir le récepteur, parce que en fin de compte le rôle des médias et des journalistes c'est d'informer le récepteur. Il a souligné que les médias dans les démocraties sont indépendants et régis par des cahiers de charge et les lois sur l'audiovisuel. Il a rappelé tout de même que "le journaliste n'est pas au-dessus de la responsabilité". Le président du Syndicat des journalistes tunisiens a également condamné les opérations de liguer contre les médias et les journalistes, car il ne sert pas le processus démocratique, malgré ce qui se passe sur certains plateaux.