a contacté une étudiante à l'ENS, qui a accepté de nous parler du mouvement « #Le_harceleur_n'enseigne_pas » lancé contre un professeur qui enseigne à l'Ecole Normale Supérieure. Les faits ciblés par le mouvement ne cessent de prendre de l'ampleur depuis près de cinq ans. Les étudiantes avaient pourtant rapporté les méfaits une première fois en 2017 au directeur de l'école. Rien n'avait été entrepris par la direction, qui aurait même déclaré qu'il ne faut pas ébruiter l'affaire et qu'il faut la laisser en interne. L'affaire n'éclate pourtant que cette année grâce au témoignage d'une étudiante dans le mouvement #EnaZeda, qui a dévoilé les agissements et qui a donné le courage à d'autres pour donner leurs témoignages à leurs tours dans un premier temps ensuite à lancer le mouvement #le_harceleur_n'enseigne_pas. Les confidences anonymes des étudiantes relatent : des questions intimes, des gestes déplacés et des invitations même des filles au bureau pour des tentatives d'approches encore plus audacieuses et plus indécentes…. Les étudiantes, confortées de leurs camarades garçons, demandent désormais une mesure restrictive contre cet harceleur…