L'effervescence qu'on voit dans la scène politique tunisienne ne concerne pas seulement les discours des politiques et les décisions de leurs partis. Le problème semble beaucoup plus profond que l'iceberg qu'on regarde tous les jours dans nos médias. Un ‘'imbroglio'' politico-médiatique est décidément implanté en Tunisie et qui rayonne sur notre voisine la Libye. Deux médias arabophones, Noonpost et Arabi POST post n'ont pas caché leur appartenance à un axe politique bien déterminé dans la région du Maghreb. Les deux médias se présentent en effet, comme ‘'révolutionnaires " Ils se permettent alors de s'en passer du principe fondamental du journalisme. Leur style d'écriture, les adjectifs utilisés, le montage des vidéos ne font que brandir un étendard politique très connu. Mercenaire, antirévolution résidu de l'ancien régime…. sont les mots utilisés pour qualifier la présidente du parti PDL Abir Moussi. Des mots qu'un journaliste ne se permet normalement jamais d'en utiliser dans son travail.
Comme par hasard, ces médias font la même chose en traitant l'actualité libyenne, mais c'est maréchal Khalifa Haftar qui est la cible cette fois : attaques directes, position en faveur son ‘'ennemi ‘', Fayez El-Sarraj et beaucoup de contenu partisan
En Turquie, pas de surprise… c'est le sultan Recep Tayyip Erdoğan qui est souvent loué.
Passons aux choses technique : qui gère les pages Facebook de ces médias ? Facebook n'est pas muet sur le sujet. Il suffit d'aller sur ‘' Transparence de la page'' et vous trouvez la réponse : 3 administrateurs de la Turquie et un autre de l'Inde.
Que publie les pages ? Un contenu sponsorisé ayant comme cible la Tunisie. Finalement, cette petite analyse des contenus des deux médias et sa relation avec ce qui se passe réellement dans la scène politique nationale et internationale ne peut être que de la pure coïncidence.