Suite à l'examen des déclarations de situation patrimoniale établies en 2014 par Jean-Marie Le Pen et par Marine, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique estime qu'en l'état, il existe un doute sérieux quant à l'exhaustivité, l'exactitude et la sincérité de leurs déclarations. La justice souligne la sous-évaluation manifeste de certains actifs immobiliers détenus en commun par Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen et, par ailleurs, de l'omission de biens mobiliers par Jean-Marie Le Pen. En application de l'article 40 du code de procédure pénale, la Haute Autorité a jugé nécessaire de porter ces faits, susceptibles de constituer des infractions pénales, à la connaissance du procureur de la République financier. L'ensemble des deux dossiers a été transmis.