L'Association tunisienne pour les droits de l'enfant (ATUDE) dénonce l'absence de contrôle et de suivi de la situation des enfants menacés. L'association condamne, dans un communiqué publié vendredi 9 octobre, le mutisme des structures gouvernementales notamment après l'accident tragique de la fillette " Farah " retrouvée morte suite à sa chute dans une bouche d'égout à Bhar Lazreg à La Marsa. Aucune stratégie n'a été mise en place par l'Etat pour protéger les enfants menacés de l'exploitation économique. Le communiqué ajoute que la situation déplorable du réseau d'assainissement et des routes constitue aujourd'hui une vraie menace pour tous les citoyens en général et pour les enfants en particulier. En outre, l'association estime que la décision prise par le ministère de l'éducation de procéder à l'enseignement par groupe trois jours seulement pas semaine est un crime envers les enfants qui se trouvent livrés à la rue le reste de la semaine. Dans ce contexte, elle dénonce l'absence d'une volonté réelle de revoir le code de protection de l'enfance en Tunisie regrettant, qu'actuellement, l'enfant ne figure pas dans les priorités de la classe politique.