Le membre de la campagne explicative du président de la République, Kaïs Saïed, de 2019, Ahmed Chafter a considéré que le mouvement Echaâb faisait de la récupération politique et cherchait à exploiter le processus entamé le 25 juillet 2021. Invité le 4 septembre 2023 de Zina Zidi à « Studio Shems » sur Shems Fm, Ahmed Chafter a affirmé qu'il n'y avait pas de lien entre le mouvement Echaâb et le processus entamé depuis le 25 juillet 2021. Il a, aussi, cité le parti « Mouvement du 25-Juillet » comme étant une entité voulant exploiter ce processus. Ahmed Chafter a considéré que le mouvement Echaâb cherchait à être de retour au pouvoir. « Ils sont fondamentalement opposés à la loi électorale et aux entreprises communautaires. Quel rapport ont-ils avec le processus du 25 juillet et avec le changement qui aura lieu ? Ces derniers, par leurs positions, ne sont pas différents des autres. Ils veulent être de retour afin de réécrire les règles du jeu basé sur les intermédiaires et la distribution de privilèges », a-t-il dit. Ahmed Chafter a estimé que le mouvement Echaâb n'avait que quelques députés contrairement à ce qu'il avait affirmé au début. Il a considéré que ce parti devait accepter la loi électorale telle qu'elle est. Il a mis ses membres au défi d'apporter une preuve de l'acquisition d'une seule action d'une entreprise communautaire. Ahmed Chafter a considéré que le président de la République Kaïs Saïed n'avait besoin que du soutien des collectivités. Il n'est pas dans l'obligation de consulter les partis. Selon lui, ceux qui veulent gouverner n'ont qu'à se présenter aux législatives. Pour ce qui est du pouvoir exécutif, il suffit de présenter une proposition de gouvernement au chef de l'Etat. Par ailleurs, Ahmed Chafter a estimé qu'un remaniement ministériel aura lieu d'ici la fin de l'année. Il a indiqué que cet événement inclura un changement au niveau de l'organigramme du gouvernement. Il a évoqué la possibilité de la création de pôles ministériels. Il s'agit de mettre en place des pôles par secteurs afin de prendre en considération les politiques régionales de développements qui commencent à prendre forme à travers la création des entreprises communautaires.