L'avocat et membre du comité de défense des détenus dans le cadre de l'Affaire de complot contre la sûreté de l'Etat, Samir Dilou a considéré qu'il n'y aurait pas d'élection présidentielle en 2024. S'exprimant le 7 décembre 2023 durant « Houna Tounes » de Moez Ben Gharbia sur Diwan Fm, Samir Dilou a estimé que le président de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Farouk Bouasker n'avait pas à se prononcer au sujet de la tenue ou non d'une élection présidentielle. Il n'est pas maître de ses décisions, selon l'avocat. « Il s'agit d'une personne chargée d'exécuter des décisions… Le président de la République (Kaïs Saïed) a assuré qu'il ne cédera pas le pays aux traîtres… A-t-on entendu une réaction de la part des membres de l'Isie ? L'un d'entre eux, lui a-t-il expliqué qu'il sera dans le futur, soit un candidat soit un ancien président et qu'il n'avait pas à définir les règles du jeu », s'est-il exclamé. Samir Dilou a estimé qu'une élection présidentielle n'aura lieu qu'en l'absence de véritable concurrence. Il a indiqué que l'Isie était soumise aux décisions du pouvoir politique. Il a rappelé que l'instance se composait de membres nommés par le chef de l'Etat. Les déclarations de Farouk Bouasker au sujet d'une élection présidentielle représenteraient de simples intentions, d'après M. Dilou.