L'ancien élu et membre d'Attayar, Hichem Ajbouni est revenu sur le décès du médecin psychiatre Mohamed Hajji alors qu'il avait été placé en détention préventive. « Laisser une personne, ne représentant pas un danger pour la société et dont l'état de santé est critique et peut conduire à sa mort, en détention est un grand manque de tact », a-t-il écrit sur son profil Facebook à la date du 16 mars 2024. Hichem Ajbouni s'est interrogé sur la fin de ce genre de pratiques tout en les qualifiant de désordre. Il a lié le décès de Mohamed Hajji à la banalisation du recours aux mandats de dépôt. Il a estimé que cette mesure était l'une des réalisations du système en place. « La facilitation du recours aux mandats de dépôt est devenue la plus remarquable des réalisations du système des sommets stratosphériques et lorsque cette triste parenthèse sera clôturée, le juge devra passer une semaine en prison avant d'obtenir son diplôme et ceci dans les mêmes conditions que les détenus tunisiens afin d'assimiler les conséquences de l'emprisonnement d'une personne sans raison », a-t-il ajouté.
Pour rappel, Mohamed Hajji est décédé, le 14 mars 2024, en prison. Ses proches et certains collègues ont assuré que les conditions de détention du médecin étaient inhumaines et qu'elles ont conduit à une mort dans des circonstances malheureuses.