A l'occasion de la fête du « Mouled », des membres de la Constituante, habitant dans des régions éloignées de la capitale, ont réclamé un prolongement du congé, afin qu'ils puissent avoir le temps nécessaire pour passer cette fête en famille. En effet, les travaux de la Constituante, censés reprendre ce lundi 6 février, ont été reportés à une date ultérieure qui sera communiquée aux élus par télégramme. Or, jusqu'à lundi matin, aucune date n'a été fixée, ni de correspondance envoyée aux élus. A noter que les élus ont droit, habituellement, à quelques jours de congé par mois, mais la durée de ce repos est, généralement fixée à l'avance afin que le déroulement des travaux de la Constituante ne soit pas perturbé. C'est dire que ce congé ouvert risque d'entraîner des décalages fâcheux dans la bonne marche des travaux de l'ANC au moment où la rédaction de la constitution urge plus que jamais. D'ailleurs, certains élus, consciencieux, ont critiqué cet arrêt abusif des travaux de la Constituante et ont jugé qu'il est «honteux d'abuser de la confiance du peuple qui a chargé ses élus d'une mission délicate et cruciale, à savoir la rédaction de la constitution». De «l'Assida», oui on voudrait bien mais de l'assiduité, c'est bien plus utile au pays ! D.M.
