« Tous les représentants de partis politiques représentés à la constituante ont des passeports diplomatiques », affirme Rafik Abdessalem, selon lequel « la détention d'un passeport diplomatique est un droit et non un privilège pour Rached Ghannouchi ». Le ministre des affaires étrangères déclare sur les ondes de Mosaïque Fm, aujourd'hui, lundi 2 juillet 2012, qu'il s'agit d'une décision présidentielle et qu'il « n'y a pas de quoi être scandalisé ». Un fait que démentent certains représentants de partis politiques, dont Maya Jribi.
Par ailleurs, et à propos de l'ouverture des frontières, « Aucune mesure exceptionnelle n'a été prise dans le cadre des relations tuniso-maghrébines », a affirmé Rafik Abdessalem, qui précise que cette décision est « fausse » et qu'elle a été « exagérée par les médias ». Le ministre des Affaires étrangères, déclare dans une interview accordée à la chaîne Aljazeera, aujourd'hui, lundi 2 juillet 2012, que « des mesures seront prises afin de faciliter l'hébergement et l'accès au travail aux résidents maghrébins » mais que « toute mesure exceptionnelle sera annoncée lors du sommet maghrébin, prévu en octobre cette année ». L'ouverture des frontières est, selon Rafik Abdessalem, une décision « fausse » qui a suscité beaucoup de polémique dans les médias, ce qu'il ne manquera pas de rappeler sur sa page officielle qualifiant la Wataniya 1 de « chaîne pathétique » pour avoir focalisé le débat sur une « décision qui n'a jamais été prise » et en reprenant une « partie insignifiante » de l'interview que M. Abdessalem a accordée. Le ministre oublie juste de signaler que c'est son secrétaire d'Etat qui a évoqué le premier cette histoire d'ouverture des frontières. Une déclaration que beaucoup d'observateurs ont considérée comme une diversion