Le président du parti islamiste Ettahrir Ridha Belhaj a démenti, aujourd'hui 17 janvier 2013, au journal Le Maghreb, les propos qui lui ont été attribués et selon lesquels, il aurait accusé le parti Nidaa Tounes et son président Béji Caïd Essebsi d'être derrière la profanation du mausolée de Sidi Bousaïd. Il est à noter que plusieurs médias proches des islamistes ainsi que les pages officielles de la jeunesse d'Ennahdha avait relayé hier une information qui stipulait que le chef du parti Ettahrir avait affirmé détenir les documents qui prouvent la culpabilité de Nidaa Tounes et de Béji Caïd Essebsi dans l'incendie criminel du mausolée de Sidi Bousaïd. M. Belhaj a démenti donc, aujourd'hui, ces propos et a ajouté: "Nous ne sommes ni une partie sécuritaire ni judiciaire, pour détenir ce genre de documents. Ce que j'ai affirmé c'est que derrière cet acte, il y a certainement une responsabilité politique beaucoup plus que criminelle. Et l'opinion publique ne peut se fier aux explications techniques relatives à une panne électrique". M. Belhaj a ainsi démenti également la version du "court-circuit" lancée par l'élu d'Ennahdha, Walid Bennani dans une émission télévisée.