Le porte-parole de Hizb Ettahrir, Ridha Belhaj, ne cesse de tirer à boulets rouges sur l'Assemblée nationale constituante, ANC, en général, et sur le mouvement Ennahdha en particulier. Un nouveau membre a été ajouté dernièrement à la liste de M. Belhaj : il s'agit du parti de l'ex-Premier ministre, Béji Caïd Essebsi, l'appel de la Tunisie ou Nidaa Tounès. Le porte-parole du parti Ettahrir a affirmé, vendredi 13 juillet 2012, sur les ondes de Express FM, que le parti Nidaa Tounès et le mouvement Ennahdha sont en contact régulier pour réfléchir sur les moyens de partager, ultérieurement, le pouvoir. Ridha Belhaj a justifié ses dires par la déclaration faite par l'ancien Premier ministre, lors de l'annonce de la création de son parti. Selon M. Belhaj, Caïd Essebsi avait dit en substance que son parti n'est pas un parti d'opposition mais un parti d'appui au gouvernement. M. Belhaj a précisé, également, que le gouvernement Jebali a refusé, encore une fois, sa demande pour l'autorisation d'un visa légal. Il a qualifié de « honteuse » et de «scandale politique » la manière avec laquelle le visa demandé par son parti a été refusé, jeudi 12 juillet. Il a indiqué qu'il en a été informé, jeudi alors que le document de refus qui lui est parvenu du Premier ministère, datait du 6 juin 2012. Il considère, également, que ce refus est dicté par l'Occident : « En dépit du refus de ce visa, Hizb Ettahrir continuera d'exercer sa vocation de destituer les régimes autoritaires. Ce refus ne va pas nous empêcher de continuer notre travail. Nous existons avec ou sans visa ». Rappelons que Ridha Belhaj a refusé l'invitation du mouvement Ennahdha pour assister à son 9ème congrès. Il a déclaré que cette invitation constitue une « humiliation » pour sa personne et son parti.