Le député CPR, Béchir Nefzi, a publié un post accablant les syndicats de la police et même les forces de l'ordre, et ce suite à l'arrestation de Imed Deghij des Ligues de protection de la révolution du Kram. Le député veut connaitre la vérité quant aux conditions de l'arrestation de Imed Deghij. D'après un ami, patron de café, et la mère de Deghij, ces conditions auraient été musclées. Totalement faux d'après des syndicats de la police. Béchir Nefzi indique qu'il va réunir des députés de la commission des Droits et Libertés afin de « remettre les choses en place ». Le député indique avoir été humilié par les déclarations de syndicats des forces de l'ordre qui n'ont pas le droit, d'après lui, de s'exprimer sur le sujet et que seul le ministère de l'Intérieur doit parler de cette détention, sous forme de communiqué et après avoir été chargé par les plus hauts dirigeants sécuritaires. « Il est temps que tout le monde connaisse ses limites et la nature de ses prérogatives. Les syndicats ne peuvent pas remplacer le ministère et je vois que certains ont dévié de leur rôle syndical pour s'occuper d'autres choses en violation totale de l'obligation de réserve et des relations verticales entre le supérieur et son subordonné ». Il est bon de constater que les syndicats dans les pays démocratiques réagissent, exactement comme les syndicats tunisiens, quand des agents des forces de l'ordre sont accusés d'arrestations musclées ou de violation des règles en la matière. Ces mêmes syndicats dans les pays démocratiques réagissent à travers des communiqués et des déclarations médiatiques pour donner leur version des faits. Dans le cas actuel, les deux personnes qui ont témoigné de l'arrestation musclée sont la mère de Deghij et son ami, patron de café. Il est bon aussi de rappeler que le député Béchir Nefzi n'a jamais réagi après d'autres arrestations où la police a été accusée d'user de la force. On rappelle que Imed Deghij traine plusieurs affaires en justice pour ses déclarations haineuses et ses menaces répétées contre les forces de l'ordre, les magistrats, les médias et certains hommes d'affaires. La dernière déclaration en date remonte à hier, mercredi, où il s'est attaqué dans une vidéo à Raoudha Laâbidi, présidente du syndicat des magistrats et à certains membres de syndicats des forces de l'ordre. Plus tard dans la journée d'hier, il s'est attaqué et insulté le journaliste Naoufel Ouertani et le chroniqueur Haythem Mekki suite à leur émission Midi Show sur Mosaïque FM.