Le conseil des secrétaires généraux du Front populaire qui s'est réuni, mercredi 24 décembre 2014, a tenu à féliciter le peuple tunisien pour le déroulement des premières élections présidentielle libres, et l'élection d'un président à l'issue d'un suffrage universel. Dans un communiqué rendu public, jeudi 25 décembre 2014, le conseil du FP attire par ailleurs l'attention sur le danger des actes de violence et de saccages commis en contestation des résultats du scrutin, dans certaines régions de la Tunisie. Les dirigeants de gauche affirment qu'il s'agit d'actes visant à entrainer le pays dans le chaos et qu'il est nécessaire de dévoiler les parties derrière de tels mouvements. D'autant que ces troubles peuvent constituer une porte ouverte à la perpétuation d'actes terroristes et de justification pour restreindre les libertés. Ainsi, le Front populaire appelle les Tunisiens à être plus unis que jamais pour faire face aux tentatives de division, ourdies par des parties à l'intérieur et à l'extérieur du pays, pour le déstabiliser. De ce fait, la formation de gauche, condamne avec force les déclarations irresponsables du candidat Moncef Marzouki, qui n'ont fait qu'envenimer la situation. Le FP estime qu'il serait préférable que la passation de pouvoir se fasse le plus tôt possible pour sortir de la phase de transition, et ce en considération des dossiers urgents qui attendent la nouvelle équipe au pouvoir. En ce qui concerne la formation du gouvernement, le conseil préconise que de plus amples concertations soient prises en compte, considérant que le prochain gouvernement ne pourrait sauver le pays, sur le plan sécuritaire, politique et socioéconomique, qu'en appliquant un programme le plus proche possible des objectifs de la révolution. Ce gouvernement ne pourrait également assurer la stabilité sécuritaire en Tunisie qu'en éloignant les composantes de la Troïka et les figures de l'ancien régime.