La majorité des leaders de Nidaa Tounes et de l'entourage de Béji Caïd Essebsi ont préféré ignorer Adnène Mansar après sa déclaration, hier, sur la présidence de la République indiquant qu'il n'y actuellement pas de président (voir notre article à ce sujet). Noureddine Ben Ticha n'a cependant pas pu résister à la provocation et a répondu du tac au tac à l'ancien chef de cabinet de Moncef Marzouki. Dans un post FB, M. Ben Ticha a répondu : « Adnène Mansar a encore perdu une occasion de se taire. La présence du président de la République ne se fait pas en criant, trois fois, « Vous ne passerez pas ! » devant les arbres de Châambi, ni en libérant des oiseaux, ni même en recevant les cheïkhs de la ‘'salafia djihadia'' à un moment où le pays vit une extrême violence ». Par cette réplique, Noureddine Ben Ticha rappelle les principales actions spectaculaires de Marzouki durant ses trois ans à Carthage. Et de continuer, les définitions ont changé chez Mansar et il pense que le travail du président de la République consiste à publier des piges dans le site électronique d'Al Jazeera ». Le leader de Nidaa Tounes a ensuite rappelé comment Béji Caïd Essebsi était côte à côte avec des leaders mondiaux, au Bardo, afin de leur redonner confiance qu'ils ont perdue après trois ans de déclarations contradictoires et de décisions empressées. Et de conclure en affirmant que les déclarations d'Adnène Mansar sont similaires à celles d'un poisson piégé dans les filets d'un habile pêcheur, et ce en clin d'oeil aux factures onéreuses de poissons laissées par l'ancien président.