Le président de la République Béji Caïd Essebsi a décidé d'élargir les zones militaires fermées, à travers un arrêté présidentiel N°120 daté du 6 juillet 2015 et publié dans le JORT N°54 du 7 juillet 2015. Une décision qui prend effet dès la date de publication de cet arrêté et jusqu'à la fin des opérations. Il s'agit globalement de deux zones géographiques du pays. La première zone regroupe les monts Châambi, Semmama, Salloum et Mghila ainsi que toutes les zones limitrophes du gouvernorat de Kasserine. La deuxième zone regroupe les monts Khecham El Kalb, Eddouleb, Abdeladhim, Tam Smida, Dirnaya, Tioucha, Lajred (gouvernorat de Kasserine) et les monts Ouergha et Kassar El Kallel (gouvernorat du Kef) ainsi que toutes les zones limitrophes. On rappelle que le Sahara et les zones frontalières sont des zones militaires fermées déclarées par Moncef Marzouki depuis le règne de la Troïka.
L'entrée à ces zones nécessite une autorisation préalable délivrée par les autorités militaires. Toute personne s'y trouvant doit se conformer aux ordres d'arrêt et de fouille, chaque fois que cela lui est demandé par les patrouilles qui ont carte blanche pour l'obliger à s'arrêter et être fouillé si la personne ne respecte pas leur sommation. Tous les moyens seront mis à la disposition des unités militaires et sécuritaires pour la poursuite et la traque d'éléments soupçonnés d'avoir commis des actes terroristes, notamment des descentes, des raids et l'inspection des lieux et des magasins habités ou inhabités situés dans ces zones.