Néji Bghouri, président du SNJT a déclaré, lors de son interview sur les ondes de Shems FM mardi 11 avril 2017, que le syndicat des journalistes était l'un des premiers à dénoncer le comportement d'Athawra News, le magazine qui ne respecte la déontologie du métier et n'hésite pas à dénigrer les personnes, selon M. Bghouri. « J'étais parmi les premières victimes d'Athawra News et le SNJT est toujours sur sa position que ce type de journalisme n'honore ni la Tunisie ni les médias et la presse tunisienne » a-t il affirmé. Cependant, l'intervention du ministère de l'Intérieur en utilisant la loi de l'état d'urgence de l'année 78, cette loi qui donne un pouvoir absolu au ministre étant en mesure de fermer n'importe quel journal, est inacceptable. « Il y a des journalistes qui pensent même être sur écoute, ce qui est extrêmement dangereux. Nous croyons que la Tunisie est sur la voie de la démocratie, nous faisons alors porter la responsabilité à l'ARP qui doit contrer ce phénomène » a-t il déclaré. D'un autre côté, Néji Bghouri a affirmé que le SNJT traite ces problèmes progressivement commençant toujours par la meilleure solution qui est le dialogue et qu'il peut aller jusqu'à la grève générales.