Le contenu d'une réunion du parti Al Irada, tenue après les élections présidentielles de 2014, a été fuité ce mercredi 24 mai 2017. Dans cet enregistrement qui a subi un montage, Adnène Mansar, y révèle avec indignation qu'en 2014 « des membres proches du mouvement possèdent des armes et qu'ils sont prêts à tomber dans le piège » du recours à la violence armée. Adnène Mansar a également précisé que durant les réunions du parti les individus en cause sont venues d'eux même lui avouer qu'ils étaient en possession de ces armes et qu'ils les utiliseraient « si les élections de 2014 subissent un trucage ». Dans l'enregistrement, le secrétaire général du parti Al Irada parait choqué et a questionné « Est-ce que vous imaginez que des âmes révolutionnaires et nationalistes proches de notre mouvement en soient arrivés là ?! ».
Contacté par Business News, Adnène Mansar a indiqué qu'il avait connaissance de cet enregistrement fuité qui a clairement subi un montage et dans lequel il évoque « les troubles enregistrés durant les élections présidentielles de 2014 ». Il a ajouté que les révélations dont il fait part dans cet enregistrement « ne l'implique pas » et qu'il fallait opérer une nette distinction entre « les membres du parti Al Irada et les personnes qui ont participé à la campagne présidentielle de 2014 » (NDLR campagne présidentielle de Moncef Marzouki). Il a également mentionné que cette distinction doit également être clairement établie entre « l'avant campagne électorale et l'après ».